samedi 22 décembre 2007

En attendant que Peter Jackson fasse le Hobbit

La preuve qu'Aragorn existe toujours… Oui, je pensais qu'il n'existait que sur la pellicule. Mais en fait, non, il existe dans la tête de celui qui l'a joué… Il peut le refaire. N'importe quand, n'importe où. J'y peux rien, ça m'impressionne…

Décoration intérieure


Cette image résulte de la frustration que j'éprouve à ne pas pouvoir aller me faire une expo virtuelle de mes images dans Second Life, ou ailleurs dans le virtuel. Pas le bon système, le bon ordi, pas le temps, etc…
Donc, vive Photoshop et Google. J'entame une série de présentations virtuelles d'images digitales qu'un jour je réunirai dans un expo virtuelle dans un espace idem.
On peut voir les autres sur mon autre blogue .

N'empêche que la question de savoir si une image peut être mise sur un mur dans un salon ou au dessus d'un canapé se promène dans ma tête en ce moment. Prenez Jean Rustin, par exemple : vous voyez ces peintures-là dans le salon de votre tante Sophie ? Je les ai vues par hasard, à la faveur d'une expo sur la commune qui se déroulait à côté. Les photos du site ne sont pas très bonnes, les vraies étaient encore plus impressionnantes.
Bon, d'accord, ça dépend de la tante Sophie. N'empêche que cette question du caractère décoratif d'une image ne se pose pas de la même façon pour un livre. Il y a de "beaux livres" (on les achète à Noël, paraît-il), mais est-ce que ça en fait des objets aussi triviaux que des images "décoratives ?" Est-ce que ça a la moindre importance ? Je ferais mieux de retourner traduire mon Baxter, moi. (Pas d'inquiétudes, gentils lecteurs, il sera prêt à temps, il faut juste que je garde le rythme…)

ah, oui, j'oubliai : celle de dessus s'appelle "Looks good in a living-room."

mercredi 5 décembre 2007

David Cronenberg - Entertainment News, Eye on the Oscars: Director, Media - Variety

Décidément, les réflexions de Cronenberg sur la sobriété dans le cinéma conviennent parfaitement à ce que je pense de la Science-Fiction :
"On utilise les conventions du genre pour en tirer de la force, mais si on suit la structure de trop près, on obtient un flm prévisible et ennuyeux." Le truc, dit-il, c'est de "s'approprier les conventions tout en les subvertissant".
Voilà.
Le monsieur vous donne la recette.
Ça a l'air simple, non : servir un genre et le transcender.
If only.

David Cronenberg - Entertainment News, Eye on the Oscars: Director, Media - Variety: "

David Cronenberg
Darkhorse directors also in the Oscar race
By PETER DEBRUGE

Reteaming with his 'History of Violence' star Viggo Mortensen, Cronenberg serves up another subterranean personality study, this time in the form of 'Eastern Promises,' a razor-sharp film noir. Like last year's 'The Departed,' it functions on multiple levels -- a genre movie with deep psychological undercurrents.Explains Cronenberg: 'You use the conventions of the genre to give you strength, but at the same time if you follow the structure too closely then you end up with a predictable, boring movie.' The trick, he says, is to embrace the conventions while subverting them at the same time -- a technique that had some audiences feeling the story was too short.'I take that as a compliment,' he says. 'Then they write what the ending should have been. You want to see him taken away in handcuffs and all of those things, but the fact that you know all that means I don't have to do it, so let me spend screen time showing you some things that you wouldn't have anticipated instead.'"

lundi 3 décembre 2007

Une planète par jour







Parmi tous les trucs stupides qu'on peut trouver sur le net, il a fallu que je tombe sur les générateurs.

Cette planète a donc été fabriquée hier par le Planet of the Day generator.

Et voici le texte généré à l'instant par le posmodernist generator.
Oui, ça "parle" de Gibson. Pourquoi est-ce que je n'utilise pas ça pour faire des articles, moi ?



Et dire que je cherche une présentation graphique sympa pour la phrase essentielle de la Déclaration des hommes libres et singulier alors qu'on peut obtenir tout ça grâce au Typo Generator…


samedi 24 novembre 2007

Écran souple



Je ne sais pas pourquoi le commentateur de cette vidéo sur le développement d'un papier électronique fait allusion à Harry Potter — dans le genre : "Harry en a un, mais ça va vraiment exister ! " Il a un écran souple dans sa besace, Harry, avec sa baguette magique ridiculement courte ? Non, je ne l'ai pas lu, et je n'ai vu qu'un seul film, où il y avait un joli paradoxe temporel, d'ailleurs…
Si ce truc ressemble à un objet fictif, c'est aux écrans souples dans Temps et la suite, de Baxter.

vendredi 16 novembre 2007

Dans leur monde

Il y a des gens qui nous obligent à vivre dans leur monde. Ils écrivent les règles et se débrouillent pour les faire approuver par le bon peuple. Mais c'est ce peuple qui vit les conséquenses. Qui dépense son unique et seule vie à travailler pour faire face aux impératifs matériels de l'existence (un toit, manger, se vêtir, etc) alors que ceux qui écrivent les règles vivent pour leurs ambitions, dégagés qu'ils sont de tous soucis matériels…

Blog de libé, le témoignage d'une infirmière : http://infirmiere.blogs.liberation.fr/anne_perraut_soliveres/

Blog de libé : notre hyperprésident part en vrille (again) sur le sujet du "choc des civilisations. "
Libé : j'ai raté un truc, ou personne ou presque ne voit qu'ils nous amènent vers la guerre en Iran?

lundi 12 novembre 2007

Le novum de nos vies

Pourquoi écrire de la SF ?
Pourquoi persister à écrire de la SF en un temps où les "novum" de Darko Suvin, sont si nombreux que les images du genre peuvent paraître, comme le dit André-François Ruaud au sujet de la Saison des Singes, poussiéreux et sans plus aucun rapport avec ce qui nous entoure ?
Par esprit de contradiction ? Par incapacité de faire autre chose ? Par fidélité à un amour de jeunesse ? (Mon dieu, quand on se fait offrir une maquette de x-wing pour son anniversaire (il n'y avait plus de Faucon Millénaire…), c'est qu'on a un sérieux problème…
Et bien, parce que.
Parce que je continue à croire que la science, la technique, et surtout, la conception du monde qu'elles créent nous définissent et définissent notre monde.
Parce que je vois chaque jour de nouveaux objets techniques (et donc, de nouveaux comportements, de nouvelles manière d'être et de ressentir) apparaître (sur combien de support avez-vous écrit dans votre vie ? Moi : papier, machine mécanique, électrique, amstrad, plusieurs macs, sans que cela empêche le moins du monde l'utilisation de divers carnets, cahiers, feuilles, etc).
C'est le novum de nos vies et il me semble incongru de ne pas y réfléchir, y rêver, et tenter, comme le dit si bien l'irremplaçable William Gibson dans Spook Country, de "pointer/indiquer une direction". Ce que nous sommes, nous humains du début du vingt et unième siècle, et où nous allons. Et si je veux bien admettre que les aventures d'un jeune magicien peuvent apprendre beaucoup (surtout à des lecteurs peu entraînés que le style de l'auteur portera sans le moindre problème tout au long du récit — je ne critique pas, je constate : si je savais faire ce que fait J.K Rowlings, je le ferais, tout de suite, sans hésiter !), si, donc, je veux bien admettre qu'on ai de bonnes raisons pour lire Harry Potter, j'ai du mal à admettre que ça puisse aider à comprendre la modernité…

Voici donc Hyperwords, un petit machin qui transforme chaque mot du net en lien.

Est-ce utile ?
Je n'en sais rien. J'aurais même tendance à croire que cela favorise l'éparpillement de la pensée.(Mais c'est sans doute moi que le net éparpille, parce que n'ai toujours pas compris que l'espace des données est infini et que je n'arriverai jamais à tout trouver, ou à tout savoir, ou du moins, à tout essayer…)
Je préfèrerais un logiciel capable de résumer et tirer l'information essentielle d'un document donné. Sauf que ça s'appelle un cerveau humain et qu'on ne sait toujours pas l'imiter.
Mon cerveau humain regarde le monde et se demande sans cesse : quel est le novum de nos vies ?
Ce doit être pour ça que je persiste à écrire de la SF…

jeudi 8 novembre 2007

Les Xénobiophiles sont télépathes !

La preuve en est ce post des plus judicieux sur Spook Country, qui démarre par la phrase par laquelle je comptais commencer un article futur… quand j'aurais fini de lire le bouquin. Ce qui serait déjà fait s'il n'y avait pas eu d'interruption utopialesque (que je ne regrette aucunement), si je n'étais pas crevée, si j'arrêtais de faire joujou avec ma tablette graphique… si je n'avais pas découvert grâce à Écrans qu'on peut acheter ici une peluche représentant la (peut-être) bactérie martienne trouvée dans une météorite. Le site propose tout une série de bestioles représentant des virus et bactéries agrandis un million de fois. Marre des nounours et des dauphins ? Offrez des acariens et des poux !
On n'arrête pas le progrès.

Viggobsessed. Probably.

Ils sont là.

mardi 6 novembre 2007

Encore Mortensen & Cronenberg

Donc, je rentre de Nantes, je m'écroule sur le sofa la moitié de la journée pour lire les magazines achetés dans le train mais pas lus, le numéro 13 de Monster et le début du Vieil homme et la guerre de John Scalzi mais je ne regarde pas la télé. C'est alors qu'évidemment, le duo qui tue passe sur Canal. Mais on peut encore les voir !

Terraforming flashback

Ce blog existe pour plusieurs raisons, mais la principale est, je crois, le fait tout simple que je n'aurais pas pu le faire il y a vingt ans parce que la technologie qui le rend possible n'existait pas.

On n'y pensait même pas.

C'est donc de la SF. Je ne peux pas résister.

L'autre est que cela me permet de noter des choses que j'aurai oubliées dans quelque temps (l'état de ma mémoire ne s'améliorant pas avec les années;-)))).
Par exemple, lors du débat sur la terraformation qui a eu lieu aux Utopiales samedi 3 à 19 heures, et auquel participait Grégory Benford et Henri Thiellement (des gens bien plus qualifiés que moi pour parler du sujet…) j'ai eu la surprise d'entendre Benford dire, dès le début, que "nous étions déjà en train de terraformer une planète, la nôtre". Ce qui est exactement ce que je disais dans le post que vous trouverez plus bas, et qui est originellement paru sur l'ancienne version de blog, celle hébergée par Quarante-Deux, en février 2007. Me voilà donc toute contente, et avec une bon alibi pour alimenter cette page avec du recyclé, alibi dont j'ai besoin parce que je suis encore un peu flappie après ces quatre jours… Flappie mais de bonne humeur, hein.


Terraforming Earth

(5 février 2007)

Je ne sais pas ce que vous pensez du sujet, mais moi, depuis quelque temps, j'ai l'impression de vivre à la fois dans Le Troupeau aveugle de Brunner et dans 334 de Disch.


Rappelons que Le Troupeau a pour contexte notre planète ravagée par la pollution, et que dans 334, certains personnages, bien qu'éduqués et intelligents, vivotent sans emploi, ambition et avenir dans une société surpeuplée et rongée par les médias.

"La chaleur est un des déchets que produit la civilisation."

Oui, je viens de passer un bon quart d'heure à relire en diagonale le début d'un roman qui eut à une certaine époque une réputation certaine, mais que j'ai lu fort tard (genre il y a cinq ou six ans, peut-être plus). Résultat, j'ai été déçue et il ne m'en est resté qu'un passage, dans lequel le personnage principal discute avec un extraterrestre des inconvénients d'une société humaine développée. Le plus important étant la chaleur. Le passage m'avait frappée par sa clarté, et par le fait que ce n'était en aucune façon le sujet du livre. C'est juste un truc dont les personnages discutent avant de se lancer dans l'aventure consistant à explorer un gros machin extraterrestre (non, pas Rama). Le réchauffement d'une planète sous l'action de l'industrie, des transports et ainsi de suite est une question comprise et réglée.

Étonnant, non ? Surtout quand on lit ça ou, encore mieux et plus récent, ça , le rapport du GIEC dont vous avez entendu parler toute la semaine si vous écoutez la radio, regardez la télé ou lisez les journaux, sur papier ou sur le net.

Mais le truc le plus fou, c'est que l'Anneau-Monde, d'où est tirée la citation sur la production de chaleur, date de 1973. Le Troupeau étant de 1972 et 334 de 1984. Qu'en ce qui me concerne, vu la date à laquelle j'ai lu les ouvrages concernés (entre seize et vingt ans) ça fait donc plus de vingt ans que j'attends que les gens si intelligents et si instruits qui nous gouvernent comprennent eux aussi…

Ne doutant pas un seul instant que l'agitation médiatique suscitée par le rapport du GIEC ne va pas tarder à retomber tel un soufflé, je reviens à mon quotidien où je trie mes poubelles sans chouiner, j'ai la chance de ne pas avoir besoin d'utiliser ma voiture pour aller travailler (mais je me demande vraiment ce qu'on peut proposer à ceux qui n'ont pas le choix), je ne prends pas l'avion (pour cause de finances rabougries, je ne suis pas une sainte) et autres bricoles, tout en écrivant des bouquins de SF. Et je me dis, ce qui est sûrement un raisonnement pervers et pas politiquement correct de quelqu'un qui a lu trop de livres où l'homme se croit tout puissant, que cette histoire de climat prouve au moins une chose :

On peut terraformer une planète.

Ben oui. On peu avoir une action sur le climat global, et ça ne prend pas des milliards d'années. Bon, d'accord, il faut d'abord que la planète ait eu le temps de se fabriquer un écosystème valable, et le moins qu'on puisse dire c'est que comme terraformateurs, nous sommes plutôt nuls. C'est de la boucherie climatique, pas du grand art. Mais bon, puisqu'on en est là, autant se dire que c'est encore une idée de SF qui est validée par le réel, pas dans les détails, certes, mais dans son principe général.

Et puis, toujours si on y réfléchit, on sait comment interrompre l'emballement de l'effet de serre. J'ai trouvé, il y a quelques mois, un bouquin intitulé Gros temps sur la planète, de Jean-Claude Duplessy et Pierre Morel (Odile Jacob), dans lequel les auteurs font le point sur les connaissances en climatologie et tentent d'examiner l'impact probable de l'homme sur le climat. Le livre datant de 1990, il est "amusant" de voir comment ils prennent toutes sortes de précautions pour présenter leurs conclusions sans sombrer dans le catastrophisme.

Ils donnent comme exemple d'effet de serre inversé celui de l'hiver nucléaire, qui serait déclenché par une guerre atomique à large échelle. Oui, l'hiver nucléaire, plus personne n'en parle puisque le mur est tombé et la que la guerre est devenue économico-pétrolière, mais c'est ça, le truc :

Quelques bombes soigneusement placées devraient créer un nuage de suie (ce qui s'est produit en 1883 lors de l'explosion du Krakatoa, dont on sait qu'elle a causé un refroidissement), qui si j'en crois les auteurs possède une "exceptionnelle efficacité pour aborber les rayonnements du soleil."

Comment ça, c'est une idée tordue ? Comment ça, on ne sait pas exactement quel serait l'impact des nuages de suie dans une atmosphère déjà troublée par notre joyeuse terraformation amateur ? Comment ça on ne peut pas faire péter des bombes n'importe où ?

Pour autant que je sache, l'humanité est plus douée pour se mettre d'accord sur le fait de faire péter des bombes ici ou là que pour prendre des mesures difficiles à expliquer et dont les effets ne sont palpaples qu'à long terme. Je suis sûre qu'on ferait accepter l'idée que des scientifiques ont calculé tout ce qu'il faut pour que la chose se fasse vite et bien plus facilement que celle qu'il va falloir changer de mode de vie à nos contemporains…

L'homme a un problème avec le long terme. C'est une bestiole faite pour réagir vite à des situations graves mais ponctuelles, pas pour se préparer à des actions longues et de grande envergure.

Raison pour laquelle il faut lire Brunner si ce n'est déjà fait, ou, histoire de lui rendre hommage, Terraforming Earth de Jack Williamson (pas traduit, désolée pour ceux qui ne lisent pas en anglais), un excellent roman où il n'est pas (tout à fait) question de terraformation mais de civilisations qui naissent et qui meurent…

Quel rapport ? oh, rien, j'ai seulement l'impression que notre époque ressemble aussi à la fin de l'empire romain…

samedi 3 novembre 2007

Utopiales

Assise au stand Noosfère, après un brunch Livre de poche (excellent café et oeufs brouillés), puis signé des exemplaires de l'Appel d'Air publié par Actu SF.

J'attends d'aller m'installer à une table pour signer. Des gens vont et viennent en mangeant des sandwiches et en buvant diverses boissons (oui, le stand est dans le grand espace dit Bar de Madame Spock.)
Quelqu'un dit "tu sais, tout le monde ne lit pas les Harry Potter à parution !". Ha.

Deux charmants lecteurs viennent de m'interrompre pour savoir où en sont les traductions de Baxter. Les voilà renseignés.

J'en ai parlé hier au cours du débat auquel j'ai participé. Space Opéra et crédibilité scientifique. En compagnie de Grégory Benford, Jean-Claude Dunyach et Gérard Klein. Je crois que nous avons plus parlé des rapports entre science et science-fiction en général que du space-opera - après tout, les problèmes de crédibilité que posent les voyages dans l'espace peuvent toujours se régler en plaçant les événements très loin dans le futur. De mon point de vue, c'était un moment agréable et intéressant. J'ai beaucoup aimé la tête de certaines personnes du public quand j'ai commencé à parler du livre d'Henri Atlan, l'Utérus artificiel. Un livre où il est tout simplement question de faire grandir des bébés hors du ventre des mères. Un livre dont l'auteur raisonne comme un auteur de SF et fait allusion au genre à plusieurs reprises. 224 pages de concentré d'intelligence extrapolative.

Et pendant que j'écris a lieu un événement science-fictionnel, mais il faut mieux que j'évite de m'y étendre... pour l'instant.

Visuellement, la grande et belle surprise, c'est Entropia, l'exposition de Christian Scheurer . Ces illustrations sont une pure merveille !

Là dessus, je vais me diriger vers la librairie.

mercredi 3 octobre 2007

Chants du cosmos

Demain, c'est le cinquantième anniversaire du lancement du Spoutnik. Oui, la petite boule ronde qui n'avait l'air de rien et qui ouvrit l'ère du satellite…
Ici, un article avec des liens vers diverses manifestations, dont une performance retransmise depuis la soufflerie de Meudon à partir de 19 heures sur le net. Et d'autres joyeusetés musicales.
Le tout plein d'électronique, de sons bizarres, de courbes ondulant sur des écrans et de bip bip futuristes et glacés, et néanmoins intégralement fabriqués par des êtres humains dans leur petite cervelle biologique parente de l'éponge.

C'est beau, non ?

mercredi 26 septembre 2007

Savethetextsavetheword

waou, ça c'est un blog qu'il est beau, qu'il y a une idée, que c'est de la sf et que ça utilise un max de possibilités narratives du médium que j'utilise en ce moment… Merci qui ? Merci Bruce Sterling.

Elle est pas belle, celle là :

Igor Sivanowicz photographie des reptiles, des insectes, des chenilles et… des grenouilles.
Ses photos d'Iryan Jaya (oui, bon, ici ;-))) qu'on peut aussi voir sur son site sur Deviant Art, me seront bien utiles lorsque je reviendrai dans les forêts de Ninhs. Ce qui ne saurait tarder…

mercredi 19 septembre 2007

Persépolis

Je ne sais pas très bien pourquoi j'en veux à ce point à George Bush de permettre à son armée de piétiner la Mésopotamie. Je ne m'intéresse pas plus que ça à l'archéologie. Mais qu'en plus de provoquer des horreurs et un chaos inutile cette tronche de navet ignorant permettre la destruction du patrimoine de l'humanité me met en rogne…

Je devrais peut-être arrêter de lire des journaux de gôche étazuniens.

If you don’t think Bush is planning on bombing Iran, well, then, you’re not paying attention. First, Bush put Iran’s Islamic Revolutionary Guard Corps on the terrorism list. Then, on August 28 at the American Legion convention, Bush blew his bellicose bugle.
La suite ici.

Et là, une carte des sites archéologiques.
Il faudrait recouper avec une carte des oléoducs et des puits de pétrole, mais j'ai la flemme.

Cette émission était excellente. Il y a encore des vestiges à découvrir dans la région. C'est pas le moment de tout saloper !
Oui bon.
Persépolis, de Marjane Satrapi, l'adaptation dessin animé de la BD la plus fine et la plus amusante que j'ai lue depuis longtemps, représentera la France aux Oscars.
Je ne sais vraiment pas ce qu'il faut en conclure…


lundi 17 septembre 2007

Lionel et les autres

Le bouquin à paraître de Lionel Jospin s'intitule L'impasse.
Ben au moins, on pourra pas lui reprocher de ne pas savoir de quoi il parle…

Et Ségolène qui se la joue martyre chrétienne…

Pendant ce temps, Kouchner confirme ce que pensais depuis que l'autre est allé manger des hamburger chez le buisson.

Ça m'apprendra à avoir raison…

samedi 15 septembre 2007

Cauchemar

C'est un monde où l'information a pris le pouvoir.
L'information, une fois créée, ne veut surtout pas mourir. L'information est partout et veut qu'on la dissémine. L'information vous oblige à poster des liens qui renvoient à des articles ou des images qui ont l'air intéressants.
D'ailleurs, vous êtes allé chercher le lien après avoir écrit la phrase et vous avez trouvé une grenouille qui fait dans l'astronomie. La grenouille a écrit un article où il est question d'une information et de son trajet sur le net… Mais vous n'avez tout de même pas eu le temps de tout lire ou de tout voir, et vous avez tout de même posté le lien pour des gens que vous ne connaissez pas mais avec qui vous voudriez être connecté, d'une manière où d'une autre. Pour des raisons qui leur sont propres, les gens que vous ne connaissez pas distriburont peut-être à leur tour l'information qu'ils n'ont ni lue ni assimilée à d'autres gens qu'ils ne connaissent pas et qui feront de même jusqu'à ce que… jusqu'à ce que quoi ?

vendredi 14 septembre 2007

Return of the king

Noooo, she's just kidding, isn't she ?

Allez voir ici.

Dans les petites vignettes vidéos. Celle intitulée Stephen for President. En gros, le présentateur de cette émission comique se dit qu'il se présenterait bien aux prochaines élections présidentielles, mais que ça serait mieux s'il recevait un signe…

Bon, c'est pas tout ça, mais je retourne travailler…

jeudi 6 septembre 2007

Work in progress


Bon, finalement, je crois que j'ai trouvé ce qu'Arik Renshaw va faire dans la suite de Haute-École. Ben oui, ça fait plusieurs années que je sais ce qui va arriver aux autres, mais pas à lui, ce qui est pour le moins gênant… Pas d'affolement néanmoins, gentils lecteurs z'et lectrices : je ferai d'abord la deuxième partie des Singes, et j'ai un autre roman en train, une sorte de machin bizarre et pour ainsi dire quasi contemporain…

Dans un monde parallèle où Haute-École aurait été adapté au cinéma (parallèle et issu de mon imagination délirante, je sais…)
V. Mortensen aurait pu jouer Arik. V. Mortensen tel qu'il était il y a vingt ans, dans The Indian Runner. Avec une épée, du brocard et de la dentelle, ça aurait été grand, j'en suis sûre. Est-ce qu'un jour on pourra modéliser les acteurs pour les faire jouer dans des films tels qu'ils étaient à un moment précis de leur carrière ? Quelle idée.

Le pire, dans tout ça, c'est que mon subconcient, ce traître pustuleux, ne m'a pas envoyé le moindre rêve agréable de tout l'été.
Sachant que ce film était en cours de tournage, lequel film est basé sur cette pièce et qu'il y est question de la trajectoire d'un professeur de littérature peu à peu séduit par le nazisme, j'ai fait un rêve totalement troublant (la preuve, il faut que j'en parle ici !) où, j'assistais à une sorte de repas, ou de banquet et où je me demandais comment on pouvait jouer le rôle de Jean-Marie Le Pen jeune. Ce n'est plus très clair, mais il s'agissait peut-être (quelle horreur) d'être Le Pen jeune, tout en me demandant comment on devenait ce genre de personne… Bref. Mon idiot de subconscient, à qui j'ai pourtant fait voir Le Seigneur des Anneaux tout l'été, au lieu de m'envoyer de jolis rêves avec des elfes, a fait une fixette sur "comment on fait pour jouer le rôle d'un type qui devient un nazi".
On ne peut réellement faire confiance à personne.
Surtout que, j'ai aussi rêvé que Peter Jackson venait à une convention de sf (ben voyons). Peter Jackson. Avec ses shorts ridicules.
C'était il y a un mois minimum et j'y pense encore. Brrr.

samedi 1 septembre 2007

L'obsédée de l'été (suite)

Il ne faut pas lutter contre sa nature. Si, il y a cinq ans (déjà ????), je m'étais laissée aller à un peu de Seigneur des Anneauxmania (ce que je n'ai pas fait, et ce à quoi je me suis tenue en me contentant d'aller voir les films sans avoir passé mon temps sur le net et mon argent dans des tonnes de gadgets), si donc, j'avais suivi mon inclination naturelle, j'aurais su tout plein de détails sur les acteurs principaux et je ne serais pas là à mettre des liens mortensenniens :

et à me demander, puisqu'on voit (si si, on me l'a dit), un neuf elfique parmi les tatouages russes ici filmés , si Aragorn aurait des tatouages.
Et à me dire, de façon parfaitement incongrue et inutile, que non, un cœur avec une flèche et Arwen écrit à l'intérieur, ça le ferait pas. D'ailleurs, je ne vois personne porter de tatouages dans Tolkien. Son monde est un monde d'enfants et de vieillards, un monde où l'on est loyal à de grandes idées ou à de grands amis, mais certes pas un monde charnel où votre histoire s'écrit sur votre peau… C'est pour ça que c'est bien : régressif, comme un retour au Club des cinq en technicolor, un endroit où il n'y a ni argent, ni sexe, et où les gens agissent pour le Bien sans qu'un dieu quelconque les y pousse. C'est réconfortant. Je devrais peut-être me reregarder les films, finir l'été comme je l'ai commencé…

Cette splendide image d'une synapse, qui a orné un temps mon écran, provient du Science and Engineering Visualisation Challenge organisé par la National Science Foundation. Il va sans dire que j'adore ce genre d'images. Est-ce que c'est la science au service de l'art ou l'inverse ? Peu importe. C'est beau et ça a du sens, que demande le peuple ?

Comme je ne peux pas tester Google Sky sur mon ordinateur, je me suis offert une promenade dans la nébuleuse d'Orion.
Ça me rappelle ces merveilleuses descriptions de voyages spatiaux d'Edmond Hamilton, lorsqu'on avait l'impression que les vaisseaux se promenaient entre des récifs d'étoiles et des îles de gaz. Je n'ai jamais retrouvé mieux…
Pour d'autres images spectaculaires et pas totalement inutiles pour le bien être de vos neurones, aller ici.


mercredi 22 août 2007

Mortensen+Cassel =

Encore un extrait. Faudrait peut-être qu'ils arrêtent, le film est parait-il court (1 heure 40), on va finir par avoir tout vu…

lundi 20 août 2007

Grenouilles


Oui, les grenouilles sont belles. Je trouve.
Celle que vous voyez, avec ses beaux yeux est de Peter Weish, mais je l'ai d'abord vue ici. Jetez un oeil sur l'album photo et le diaporama, y'a que du beau.
En fait, tout a commencé parce qu'un jour, j'ai aperçu dans une vitrine des bougeoirs en bronze représentant deux grenouilles, très jolies, très réalistes, très sorties d'un autre univers, où les grenouilles marcheraient debout et parleraient. J'ai pas acheté les bougeoirs qui étaient vraiment trop chers. Plus tard, j'ai écrit La nuit des grenouilles. Ça doit être à cette époque que j'ai commencé à rassembler des infos grenouillesques. Lorsque j'ai vu qu'il y avait une grenouille dans Neurotwistin' de Laurent Queyssi, je me suis dit que ce garçon avait le sens des vraies valeurs.

Bon, maintenant, la question, c'est qu'est-ce que Viggo Mortensen pourrait bien penser du fait que lorsque je ne poste pas des photos de lui sur ce blogue, je le remplace par des navettes spatiales ou des grenouilles ?

Rien. Ben oui.

samedi 18 août 2007

…encore des promesses…

Au cas où quelqu'un se demanderait si cette phase Cronenbergomortensennienne va durer longtemps : le film sort le 7 novembre en France. Trois jours avant mon anniversaire. Youpi.

vendredi 17 août 2007

Et sous nos pieds…


Oui, si de la Terre on peut regarder le ciel, du ciel on peut observers la Terre et les traces laissées par ceux qui nous ont précédés.

Et pendant que des chercheurs travaillent à comprendre ce que nous fûmes, d'autres le piétinent.

Installer une base militaire a Babylone, ça, c'est classe !

"environ 300 000 m2 du site ont été aplanis et terrassés à l'aide de gravier" pour permettre les atterrissages d'hélicoptères et le stationnement des engins militaires. La circulation des véhicules blindés sur les vestiges de la Voie processionnelle de la ville a écrasé le pavement. Les vibrations provoquées par la noria des hélicoptères ont conduit à l'effondrement du toit - remonté dans les années 1960 - du temple de Ninmah. "Les militaires ont creusé au total 170 mètres de tranchées, parfois profondes de 2 mètres, dans les couches archéologiques, poursuit M. Curtis. De même, la terre récupérée sur le site, potentiellement riche de vestiges archéologiques a été utilisée pour remplir des sacs de sable."

Le patrimoine de l'humanité est à tout le monde, n'est-ce pas, c'est à dire à personne, alors que le pétrole, hé hé, on sait où il faut qu'il aille.…

Au dessus de nos têtes…

Les livres où personne, à aucun moment, ne lève la tête pour regarder le ciel me font toujours l'effet de manquer d'une dimension. Ça ne m'empêche pas de les lire avec plaisir, mais bon…
Donc, les promenades de quelques américains à bord d'une Station Spatiale qui ne passionne pas grand monde ont un goût de pas assez, mais c'est tout ce qu'on a. Alors pourquoi ne pas en profiter ?

mercredi 15 août 2007

Mortensen again

Oui, parce qu'en fait, je me fiche totalement du fit que Cronenberg soit un excellent cinéaste, tout ce qui m'intéresse, c'est qu'il fasse des films avec V.Mortessen et que ça produise ce genre de photos…

vendredi 10 août 2007

Mortensen+Cronenberg =

Une bande-annonce.
Je suis sûre qu'il y a des fans de Cronenberg dans le coin.

Playmobil+computer graphics =



Je n'ai même pas eu le temps d'acheter un numéro d'Écrans que ça avait disparu des présentoirs à journaux. Heureusement, ça continue sur le net. On y trouve parfois des sites qui vous mettent l'eau à la bouche, comme celui de ce film.

Et si vous avez lu Un Espion sur Europe, d'Alastair Reynolds, dans un récent numéro de l'indispensable revue Bifrost, vous apprécierez sans doute ce cliché.

mercredi 8 août 2007

Spectacle


Ah, c'est pas beau, ça ?
Comme expliqué ici en français et ici en anglais, il s'agit d'une représentation d'artiste d'un système composé de quatre étoiles situé dans la constellation de l'Hydre, à 150 années lumières de la Terre. Le disque constitué de deux anneaux pourrait indiquer la présence d'une planète… ou d'autre chose, notre expérience en matière de systèmes composés de deux systèmes binaires étant ce qu'elle est.
N'empêche que c'est plus intéressant que de savoir avec qui Laure Manaudou va faire ses prochaines longueurs de piscine…

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