lundi 4 mars 2013

Le petit supplément de la mère Denis du dimanche, n°11 :

Supplément en retard : 

Oui, je sais, on  est lundi soir et pas dimanche, mais bon, soit j'écris ce post ce soir, soit je vais encore trouver un moyen de le procrastiner, donc je le rédige ce soir et je ne le programmerai même pas pour qu'il paraisse dimanche prochain. On supplémente comme on peut.

Je ne sais pas si vous me suivez sur Facebook donc je vais faire un petit rappel, mais rapide, hein, on va pas s'étaler… J'ai déménagé. Quitté Cognac au bout de vingt ans. Putain, vingt ans. Je n'avais jamais vécu autant de temps dans une ville. Ça n'a pas de sens. C'était prévu et ça n'était pas prévu comme ça, bien entendu. J'habite désormais à Auch, ville de d'Artagnan et d'un souvenir de salon de SF en 82, parce qu'une partie de ma famille y vit et que les déplacements, ça distrait, à défaut d'autre chose.

Et la seule raison pour laquelle j'ai pu faire ça sans frôler de près ou de loin la catastrophe financière, eh bien, c'est grâce aux dons reçus cet été de… ben, plein de gens à qui je tenais à dire MERCI avant de réactiver ce blog.
_________________________________________________________________________________

Supplément déplacement : 

On peut dire ça comme ça, en fait : toute ma vie désormais est du domaine de la distraction, de la déviation, de l'occupation. Je fais des trucs. Des cartons pendant quinze jours. Un voyage Cognac-Auch avec des chats. Encore des cartons, du déballage, du rangement. Comme ces jeux pour gosses où on doit reconstituer une image divisée en petits carrés qui bougent, mais en grandeur nature et avec une partie à l'intérieur. (Google me dit que ça s'appelle le jeu du taquin !)



 Les dernières corrections du dernier tome des aventures de Mlle Tarabotti (note pour les amateurs de la série : l'auteur vient d'annoncer sur son blog que ses suites ne paraîtront pas avant 2015 ! ). Et (mystères de l'édition…) je pensais travailler sur sa prochaine série ce printemps, mais en fait non, je vais me lancer dans le prochain roman de Norman Spinrad pour Fayard.

_________________________________________________________________________________

Supplément lecture :


J'ai reçu ce matin Les enfants d'Evernight 2. L'Orphelinat du Cheval Pendu, d'Andoryss, Yang & George et j'avais apprécié le premier tome et son atmosphère peterpanesque au point que j'étais prête à le relire avant de me lancer dans celui-ci sauf que… oui, il était dans les dernières bd à avoir été mises en cartons, et je ne sais plus où il est…





Fini cette semaine, après interruption et reprise. Nominé pour le BSFA et le Nebula. Agaçant, lent, trop parfois, impossible néanmoins à lâcher. Je ne partage pas l'enthousiasme de Jeff Vandermeer (le seul type qui ose utiliser ses propres textes pour expliquer des trucs sur l'écriture, lisez le billet si vous lisez l'anglais, pas tant pour ce qu'il dit sur 2312 que sur l'écriture en général) mais je ne suis pas non plus d'accord avec M. John Harrison. "Si Robinson a une faiblesse", (dit-il) c'est celle, immémoriale, de l'auteur de hard-science : croire que son lecteur est aussi excité que lui par les spéculations technologiques extrêmes." Bah. Quelle idée. Bien sûr qu'il est excité, le lecteur ! Ce roman est l'histoire d'une année : 2312, où dans un système solaire terraformé par les différents pouvoirs (Mars, Saturne et ses lunes, Mercure) en place, les choses et l'histoire, ou ce qui en tient lieu dans une époque balkanisée et mouvante, bascule. Une abondance de merveilles : astéroïdes transformés en terrariums, villes se déplaçant sur Mercure, miroirs destinés à protéger Vénus, commerce de la lumière et de l'azote. Le tout par des humains modifiés qui vivent plusieurs siècles, avec les changements psychologiques que cela comprends, le tout avec une rigueur et une crédibilité scientifique que l'on ne peut qu'apprécier. Et c'est peut-être là où le bât blesse : à force de spéculation intelligente et de personnages pondérés, Kim Stanley Robinson en oublie peut-être de mettre la folie et la poésie du côté de l'intrigue et, tout en admirant la pertinence de son système solaire, j'ai trouvé le livre un peu trop lent à mon goût.


Je vais donc lire ceci, de Barbara Hambly, qui question suspense sait y faire (pas que Kim Stanley Robinson ne sache pas. Mais il n'a pas voulu et j'aurais préféré qu'il veuille et qu'il ne cantonne pas la passion au personnage quelque peu exaspérant de Swan). Certains d'entre vous aurons peut-être lu Le Sang d'Immortalité et Voyage avec les morts. C'est la même série. Ravie je suis !
Moins ravie j'étais, hier soir, quand il m'a pris la drôle d'idée de télécharger le livre sur le site de la fnac. Pas trouvé ailleurs, sauf sur Amazon, donc pas en epub (j'ai une liseuse Sony.) Donc, fnac, transaction, blabla, je m'enquiquine avec leur locigiel, récupère un vieux compte, parviens je ne sais plus trop comment à transférer le fichier sur la liseuse, mais quand je veux lire sous ma couette douillette devinez quoi : rien. Protégé par la gestion des droits numériques. Protégé mon c*l ! J'ai envoyé un mot à la fnac pour leur expliquer le problème (pas que j'attende une réponse, mais bon…) et j'ai demandé son assistance à l'intelligence collective, qui m'a fourni un FICHIER LISIBLE en moins de deux.#quandonvousdisquelesdrmcénul.

Rechercher dans ce blog