jeudi 31 octobre 2013

Bientôt pas loin de chez vous…

Hmm, donc, voilà, pour la première fois en 10 ans je ne suis pas à Nantes pour les Utopiales. Ben oui, dix ans, parce qu'entre les invitations de Roland et les miennes, j'y étais chaque année, en fait. Si vous m'avez ratée, vous l'avez un peu cherché.
Donc, bon, faire une pause, c'est pas plus mal, sauf que l'humain étant ce qu'il est, il râle un peu de ne pas voir ses potes, alors même que sur place, il râlerait de ne les voir que dix minutes en passant, vu qu'ils sont tous occupés à causer ou à conférencer ou à signer ou à picoler.
J'ai quand même, il faut bien l'avouer, envisagé de me faire un week-end rapidos, sauf que ça n'aurait pas été raisonnable question boulot, car j'ai, mine de rien, une trad en cours et un roman, et quelques salons prévus pour les prochains mois. Donc, si vous habitez Mulhouse, Épinal ou la région parisienne quelques dates pour vos calendriers :


Samedi 9 novembre

Tout Mulhouse lit :

15h30 Space Opera : une certaine idée du cosmos

 Rencontre avec André-François Ruaud, Sylvie Denis et Laurence Suhner animée par Marc Atallah.
Le Space Opera est une composante majeure de la littérature de science-fiction (Dune, Fondation, Hypérion, etc.), largement portée à l'écran (Star Wars, Star Trek, etc.), et qui évoque les voyages dans l'espace, les aventures et les combats entre héros, pistolet-laser au poing, et empires galactiques. Comment se caractérise ce genre ? Qu'interroge-t-il ? Comment écrit-on aujourd'hui du Space Opera ?

Vendredi 13 décembre :

Bibliothèque Épinal :

20 heures, rencontre animée par Stéphanie Nicot. 

Samedi 14 décembre :

10èmes Rencontres de l'imaginaire à Sèvres.

Uniquement l'après-midi, il faudra bien que j'aille d'Épinal à Sèvres.

mercredi 30 octobre 2013

Gravity

Donc, j'ai vu Gravity. 
Une alternance des plus étranges d'effets de réel et d'irréel. Vu en 3d et vf parce que pas le choix (la séance arrangeait la personne avec qui j'y suis allée). Et donc, j'ai pas aimé la voix de Clooney, ça m'a gâché une partie du film. Sinon, toute l'ambiance spatiale est splendide, le scénario possède une espèce de dépouillement de bon aloi, qui réduit néanmoins les situations à des gimmick un chouïa agaçant (marchera, marchera pas ? attrapera un bout de machin pour se rattraper ? se prendre un bidule dans la tronche ou pas ?) Aussi bien le traitement du son que de l'image ont contribué à ce sentiment d'assister à la naissance d'une nouvelle forme de réalisme au cinéma.  Pas de bruit dans l'espace, ok, mais la musique, hein, la musique, du coup on l'entend encore plus et personnellement, ça m'a sortie du film. Caméra subjective renforcée par la 3d, ok, mais quand on passe d'un instant où est prêt à tendre la main pour aider le personnage, ou tâter le revêtement de la station spatiale pour voir l'effet que ça ferait, à un plan d'ensemble où l'on voit le même personnage rebondir façon marionnette cassée et, justement, ne pas l'être, ça crée au final une alternance assez troublante de moment d'hyper-immersion et d'hyper-détachement. 
En fait, je m'attendais à avoir peur et je n'ai pas eu si peur que ça, même si j'ai vraiment, vraiment kiffé l'espace, les stations et toute la belle machinerie. La seule chose dont on est censé avoir peur est qu'elle meure, sauf que comme c'est en caméra subjective, ben elle peut pas mourir, sinon le film il est fini, et de toute façon, quand on est mort, on est mort, on est même plus là pour savoir qu'on est mort, donc à quoi bon se prendre la tête ? 
Ne reste plus donc qu'à le revoir en 2d et vo, pour compenser.

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