vendredi 22 février 2019

Ce qui doit être nommé.

Je ne sais pas comment procèdent mes confrères pour inventer les (nombreux) néologismes que l'on rencontre dans tout ouvrage de science-fiction qui se respecte, mais je sais que je peux écrire 100 000 signes de texte alors qu'il me manque des noms de personnages, d'objets, de vaisseaux spatiaux et autres.
Bon, en général des personnages secondaires, les personnages principaux ayant la bonté de se présenter à moi pourvus d'un patronyme, ce qui m'arrange tout de même bien. Sinon, hé bien, je fais ça "à l'oreille", en tentant de donner des consonnances semblables aux noms d'extraterrestres de la même planète (oui, c'est pas réaliste, mais ça facilite la lecture, et ça donne une ambiance, un ton.) Quand j'ai deux ou trois mots, je dérive de nouveaux mots à partir de ceux-là. Quand je suis vraiment coincée, je fouine le net ou je tape des mots existants sur un clavier querty, ou, dernier truc en date, en décalant mes mains sur mon clavier azerty, ça donne des résultats assez amusants.
Un jour, une lectrice m'a fait très plaisir en me disant qu'elle avait adoré les noms dans Haute-École parce qu'ils ne ressemblaient pas à ceux des livres traduits de l'anglais.
Je ne me suis jamais lancée dans la création d'un vocabulaire ou d'une grammaire complète, ça ne m'attire pas spécialement, je soupçonne que ça me prendrait un temps fou que j'ai à peine pour écrire l'histoire, donc peut-être un jour, dans une autre vie. Bref, ces deux derniers jours, j'ai nommé des vaisseaux, deux alphabets, un moyen de communication que l'on aurait pu aisément confondre avec un smartphone (quelle horreur) mais dont des personnages ont besoin, un alcool fort et des extraterrestres qui pour le moment ne font que de la figuration, en attendant mieux.  
Et je me rends compte que je voulais parler de ces stylos, mais que je n'aurai pas le temps, car j'ai du poulet, du lait de coco et de l'ananas à transformer en dîner. 

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