Noël approche, ami lecteur, même si tant que que je peux sortir de chez moi sans écharpe, bonnet et surtout gants, j'ai du mal à y croire. Heureusement, la presse écrite se charge de tout : découverte ce lundi en allant me faire faire une prise de sang, cette pub délicieuse pour des shampoings. Mieux que toutes les odeurs de vrai sapin, de guirlandes électriques et de chocolat : le shampoing au parfum d'enfance et de "bonheurs partagés en famille", dont font partie, vous noterez bien, la guimauve, le pain d'épice et le cola. Enfoncé notre bon Marcel et sa madeleine. Nous vivons en des temps modernes et la chimie est au service de vos neurones. Besoin de retrouver vos souvenirs enfuis ? Pas de panique, allez donc faire vos courses et achetez une bouteille du temps jadis. Moi qui pensait qu'on avait atteint le summum de la synthèse avec le chocolat goût crème brulée, la crème au spéculoos et (pas encore inventé, mais ça ne saurait tarder), le spéculoos saveur caramel salé. Et ben non. On a mieux : la douche aux effluves du passé, le bain d'enfance pour le prix d'une bouteille de mousse. Dans cinquante ans ils vendront des bonbons parfum bains de votre enfance et Proust pourra se retourner dans sa tombe. Ou pas.
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samedi 12 décembre 2015
vendredi 3 juillet 2015
Ça ne se voit pas très bien parce que la photo fut prise rapidement, mais la porte de ce magasin (une bijouterie, j'ai pris le premier venu) était grande ouverte sur son intérieur climatisé, ce matin dans la rue principale de mon chez moi du sud oukilféchaud. En fait, à peu près un magasin sur deux ou trois était porte grande ouverte, comme c'était le cas la semaine dernière quand il a commencé à faire chaud. Ils ont tous la clim, bien sûr. Je ne peux que tenter de deviner la logique commerciale : ça doit rapporter d'attirer ainsi le client qui en passant se trouve soudain raffraîchi gratos. Sinon, pour ceux qui suivent, le Fred Vargas est toujours dans sa vitrine.
jeudi 18 juin 2015
Le jeudi, c'est jour de marché. Mais je passe au moins une ou deux fois par semaine devant la grande vitrine de la Maison de la Presse, ou cet exemplaire de Temps Glaciaires, de Fred Vargas fond progressivement depuis sa sortie — début mars, donc. Il fut un temps ou j'achetai le Fred Vargas de l'année au Salon du Livre, à l'époque où j'y allais — y'a un bail, donc, avant qu'elle vende à des cent milles exemplaires. Là, n'étant pas adepte de la PAL, je ne suis pas pressée et je contemple la lente dégradation de cet exemplaire, non sans mélancolie. (Il est hors de question de me faire refiler celui-là, je n'ai aucune révérence pour les livres, mais si j'achète un livre neuf avec mes sous, j'aime bien qu'il soit neuf, et s'il est abîmé, j'aime bien que ça soit à cause de MA négligence, pas celle du libraire.).
mercredi 26 février 2014
Balade à la patinoire de Blagnac avec ma nièce. Sur la piste, des gamins munis de portables virevoltent sous des projecteurs de boîte de nuit sur de la techno naze, et dans la cafétéria, on se croirait dans les années soixante. Ou dans l'idée qu'on a pu avoir des années soixante il y a peut-être vingt-ans. Et comme on m'avait de ci de là conseillé de ne pas me lancer sur la glace, hé bien, j'ai fait ce que j'ai fait les premières fois où j'ai emmené mes nièces à celle de Cognac : quelques tours de piste, pas autant que je voudrais, mais quand on a quelques kilos en trop et pas le moindre
entraînement, il faut être prudent.
Un peu.
entraînement, il faut être prudent.
Un peu.
dimanche 26 janvier 2014
La quotidiennitude de la vraie vie de tous les jours…
Chronique des objets de la vie.
Il faut faire avec ce qu'on a et je ne me vois pas, dans un futur proche, partir pour des contrées lointaines-zet-exotiques.
Hier, j'étais aux Lous Régalets, un charmant salon de thé auscitain où m'attendaient néanmoins, entre des meringues roses et autres tartelettes au citron, ceci :
Il faut faire avec ce qu'on a et je ne me vois pas, dans un futur proche, partir pour des contrées lointaines-zet-exotiques.
Hier, j'étais aux Lous Régalets, un charmant salon de thé auscitain où m'attendaient néanmoins, entre des meringues roses et autres tartelettes au citron, ceci :
Non, pas le sirop de fruits de la passion, ça c'est classique, mais le sirop de concombre. Oui. Moi aussi ça m'a fait un drôle d'effet, surtout que comme je l'ai déjà dit ici (il me semble), je n'aime pas le concombre, alors l'idée de concombre en sirop…
Sinon, cette semaine, j'ai eu les lardons "sans gluten".
Gné (comme on dit sur les réseaux sociaux). L'esprit, entre les rayons, tente de s'imaginer ce qu'ils faisaient aux lardons, avant, pour qu'il y ait du gluten…
Et « l'écharpe repositionnable ».
Oui, car l'écharpe traditionnelle et classique, est un objet droit et raide et que l'on ne peut placer que d'une seule façon — toute droite, comme une canne ? autour de son cou — alors que l'écharpe moderne se love souplement dans toutes les positions que votre imagination pourra proposer à votre esprit avide de nouveauté dans sa lutte éternelle contre le froid.
Sauf qu'il ne fait pas spécialement froid, cet hiver, il pleut surtout.
Qu'à cela ne tienne, la semaine prochaine, le parapluie sera sans doute repositionnable aussi.
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