Le jeudi, c'est jour de marché. Mais je passe au moins une ou deux fois par semaine devant la grande vitrine de la Maison de la Presse, ou cet exemplaire de Temps Glaciaires, de Fred Vargas fond progressivement depuis sa sortie — début mars, donc. Il fut un temps ou j'achetai le Fred Vargas de l'année au Salon du Livre, à l'époque où j'y allais — y'a un bail, donc, avant qu'elle vende à des cent milles exemplaires. Là, n'étant pas adepte de la PAL, je ne suis pas pressée et je contemple la lente dégradation de cet exemplaire, non sans mélancolie. (Il est hors de question de me faire refiler celui-là, je n'ai aucune révérence pour les livres, mais si j'achète un livre neuf avec mes sous, j'aime bien qu'il soit neuf, et s'il est abîmé, j'aime bien que ça soit à cause de MA négligence, pas celle du libraire.).
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