Assise au stand Noosfère, après un brunch Livre de poche (excellent café et oeufs brouillés), puis signé des exemplaires de l'Appel d'Air publié par Actu SF.
J'attends d'aller m'installer à une table pour signer. Des gens vont et viennent en mangeant des sandwiches et en buvant diverses boissons (oui, le stand est dans le grand espace dit Bar de Madame Spock.)
Quelqu'un dit "tu sais, tout le monde ne lit pas les Harry Potter à parution !". Ha.
Deux charmants lecteurs viennent de m'interrompre pour savoir où en sont les traductions de Baxter. Les voilà renseignés.
J'en ai parlé hier au cours du débat auquel j'ai participé. Space Opéra et crédibilité scientifique. En compagnie de Grégory Benford, Jean-Claude Dunyach et Gérard Klein. Je crois que nous avons plus parlé des rapports entre science et science-fiction en général que du space-opera - après tout, les problèmes de crédibilité que posent les voyages dans l'espace peuvent toujours se régler en plaçant les événements très loin dans le futur. De mon point de vue, c'était un moment agréable et intéressant. J'ai beaucoup aimé la tête de certaines personnes du public quand j'ai commencé à parler du livre d'Henri Atlan, l'Utérus artificiel. Un livre où il est tout simplement question de faire grandir des bébés hors du ventre des mères. Un livre dont l'auteur raisonne comme un auteur de SF et fait allusion au genre à plusieurs reprises. 224 pages de concentré d'intelligence extrapolative.
Et pendant que j'écris a lieu un événement science-fictionnel, mais il faut mieux que j'évite de m'y étendre... pour l'instant.
Visuellement, la grande et belle surprise, c'est Entropia, l'exposition de Christian Scheurer . Ces illustrations sont une pure merveille !
Là dessus, je vais me diriger vers la librairie.
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