mardi 11 mars 2014

Où l'on projette et planifie…

Enfin, on essaie, car si le futur proche est assez clair, le moyen terme est dans un flou que je n'apprécie guère…

En clair :

• mon éditeur attend la suite de Haute-École, dont le titre est La substance des dieux. Je projette de terminer fin juin, si tout va bien (et tout devrait aller bien, si je n'étais pas une grosse angoissée qui déteste deux choses : trop planifier (genre synopsis au cordeau que l'on suit jusqu'au bout tel le moine enluminant son manuscrit) et ne pas planifier (genre je suis en fait morte de trouille de me trouver dans un des ces trous blancs où même si des idées viennent ce ne sont pas les bonnes idées et (horreur) Je N'avance Pas. (Vous pouvez glousser, je glousse moi-même, mais jaune).

• Actu SF va vous mitonner deux jolis recueils numériques de mes nouvelles qui n'avaient pas trouvé de place ailleurs, il faut juste que je leur trouve des titres.

• J'ai écrit de nouveaux textes qui finiront bien par sortir quelque part, mais je ne sais pas encore où. Il y en a d'autres. Il y a des projets de romans pour les ados, aussi.

• Pour des raisons bien trop complexes à raconter ici, je ne sais pas quand je traduirai les troisièmes et quatrièmes tomes de la nouvelle série de Gail Carriger, dont le premier paraît en mars. Ce n'est pas que me retrouver à n'avoir rien d'autre à faire qu'écrire me déplaît, c'est que c'est financièrement flou (j'aime pas) et en fait, assez inédit. Mais je vais m'habituer.

• surtout que je n'ai aucun salon jusqu'aux Imaginales en mai, et j'ai beau apprécier les balades dans ce beau pays, je crois que cela me suffira en fait très bien. Je pourrais peut-être même alimenter un peu plus souvent ce blog. Peut-être. Si vous êtes vraiment très sages.

mercredi 26 février 2014

Balade à la patinoire de Blagnac avec ma nièce. Sur la piste, des gamins munis de portables virevoltent sous des projecteurs de boîte de nuit sur de la techno naze, et dans la cafétéria, on se croirait dans les années soixante. Ou dans l'idée qu'on a pu avoir des années soixante il y a peut-être vingt-ans. Et comme on m'avait de ci de là conseillé de ne pas me lancer sur la glace, hé bien, j'ai fait ce que j'ai fait les premières fois où j'ai emmené mes nièces à celle de Cognac : quelques tours de piste, pas autant que je voudrais, mais quand on a quelques kilos en trop et pas le moindre
entraînement, il faut être prudent.
Un peu.

dimanche 26 janvier 2014

La quotidiennitude de la vraie vie de tous les jours…

Chronique des objets de la vie.
Il faut faire avec ce qu'on a et je ne me vois pas, dans un futur proche, partir pour des contrées lointaines-zet-exotiques.

Hier, j'étais aux Lous Régalets, un charmant salon de thé auscitain où m'attendaient néanmoins, entre des meringues roses et autres tartelettes au citron, ceci :

Non, pas le sirop de fruits de la passion, ça c'est classique, mais le sirop de concombre. Oui. Moi aussi ça m'a fait un drôle d'effet, surtout que comme je l'ai déjà dit ici (il me semble), je n'aime pas le concombre, alors l'idée de concombre en sirop…

Sinon, cette semaine, j'ai eu les lardons "sans gluten".

Gné (comme on dit sur les réseaux sociaux). L'esprit, entre les rayons, tente de s'imaginer ce qu'ils faisaient aux lardons, avant, pour qu'il y ait du gluten… 

Et « l'écharpe repositionnable ». 

Oui, car l'écharpe traditionnelle et classique, est un objet droit et raide et que l'on ne peut placer que d'une seule façon — toute droite, comme une canne ? autour de son cou — alors que l'écharpe moderne se love souplement dans toutes les positions que votre imagination pourra proposer à votre esprit avide de nouveauté dans sa lutte éternelle contre le froid. 
Sauf qu'il ne fait pas spécialement froid, cet hiver, il pleut surtout. 
Qu'à cela ne tienne, la semaine prochaine, le parapluie sera sans doute repositionnable aussi. 

dimanche 19 janvier 2014

« La connaissance de la société, notamment dans cette phase violente de la lutte des classes, fait peur, un peu de la même façon que le savoir sur le cosmos. »

Michel Pinçon et Monique Pinçon Charlot, La violence des Riches

Et inversement. 

vendredi 17 janvier 2014

Début de l'année, remplissage de l'agenda et toutes ces choses. Je serai aux Imaginales. Pour vous faire patienter, une photo de l'année dernière, en compagnie de la délicieuse créatrice d'Alexia Tarabotti.


jeudi 31 octobre 2013

Bientôt pas loin de chez vous…

Hmm, donc, voilà, pour la première fois en 10 ans je ne suis pas à Nantes pour les Utopiales. Ben oui, dix ans, parce qu'entre les invitations de Roland et les miennes, j'y étais chaque année, en fait. Si vous m'avez ratée, vous l'avez un peu cherché.
Donc, bon, faire une pause, c'est pas plus mal, sauf que l'humain étant ce qu'il est, il râle un peu de ne pas voir ses potes, alors même que sur place, il râlerait de ne les voir que dix minutes en passant, vu qu'ils sont tous occupés à causer ou à conférencer ou à signer ou à picoler.
J'ai quand même, il faut bien l'avouer, envisagé de me faire un week-end rapidos, sauf que ça n'aurait pas été raisonnable question boulot, car j'ai, mine de rien, une trad en cours et un roman, et quelques salons prévus pour les prochains mois. Donc, si vous habitez Mulhouse, Épinal ou la région parisienne quelques dates pour vos calendriers :


Samedi 9 novembre

Tout Mulhouse lit :

15h30 Space Opera : une certaine idée du cosmos

 Rencontre avec André-François Ruaud, Sylvie Denis et Laurence Suhner animée par Marc Atallah.
Le Space Opera est une composante majeure de la littérature de science-fiction (Dune, Fondation, Hypérion, etc.), largement portée à l'écran (Star Wars, Star Trek, etc.), et qui évoque les voyages dans l'espace, les aventures et les combats entre héros, pistolet-laser au poing, et empires galactiques. Comment se caractérise ce genre ? Qu'interroge-t-il ? Comment écrit-on aujourd'hui du Space Opera ?

Vendredi 13 décembre :

Bibliothèque Épinal :

20 heures, rencontre animée par Stéphanie Nicot. 

Samedi 14 décembre :

10èmes Rencontres de l'imaginaire à Sèvres.

Uniquement l'après-midi, il faudra bien que j'aille d'Épinal à Sèvres.

mercredi 30 octobre 2013

Gravity

Donc, j'ai vu Gravity. 
Une alternance des plus étranges d'effets de réel et d'irréel. Vu en 3d et vf parce que pas le choix (la séance arrangeait la personne avec qui j'y suis allée). Et donc, j'ai pas aimé la voix de Clooney, ça m'a gâché une partie du film. Sinon, toute l'ambiance spatiale est splendide, le scénario possède une espèce de dépouillement de bon aloi, qui réduit néanmoins les situations à des gimmick un chouïa agaçant (marchera, marchera pas ? attrapera un bout de machin pour se rattraper ? se prendre un bidule dans la tronche ou pas ?) Aussi bien le traitement du son que de l'image ont contribué à ce sentiment d'assister à la naissance d'une nouvelle forme de réalisme au cinéma.  Pas de bruit dans l'espace, ok, mais la musique, hein, la musique, du coup on l'entend encore plus et personnellement, ça m'a sortie du film. Caméra subjective renforcée par la 3d, ok, mais quand on passe d'un instant où est prêt à tendre la main pour aider le personnage, ou tâter le revêtement de la station spatiale pour voir l'effet que ça ferait, à un plan d'ensemble où l'on voit le même personnage rebondir façon marionnette cassée et, justement, ne pas l'être, ça crée au final une alternance assez troublante de moment d'hyper-immersion et d'hyper-détachement. 
En fait, je m'attendais à avoir peur et je n'ai pas eu si peur que ça, même si j'ai vraiment, vraiment kiffé l'espace, les stations et toute la belle machinerie. La seule chose dont on est censé avoir peur est qu'elle meure, sauf que comme c'est en caméra subjective, ben elle peut pas mourir, sinon le film il est fini, et de toute façon, quand on est mort, on est mort, on est même plus là pour savoir qu'on est mort, donc à quoi bon se prendre la tête ? 
Ne reste plus donc qu'à le revoir en 2d et vo, pour compenser.

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