vendredi 3 août 2012

L'empire du sommeil sur le site de l'Atalante

Un petit coup d'œil à la couverture ?

Le résumé :


La civilisation humaine la plus avancée, que représentent les Grands Modifiés et la Charte, mise en position de faiblesse par l'épidémie de grand sommeil, subit des attaques de plus en plus nombreuses du monde des Cartels.
Dans le même temps Irina Mincor, la Grande Modifiée de l'Abondant, s’est installée sur un astéroïde en orbite de la planète Ninhs dans l’idée de reconstituer son vaisseau tout en surveillant Kiris T. Kiris, la responsable de son naufrage. Et elle repère que, profitant des migrations auxquelles les humains et la population arboricole autochtone se préparent pour affronter l’hiver, Kiris T. Kiris s'apprête à les attaquer.
Elle lance un appel de détresse, attirant les Grands Modifiés hors de leur territoire habituel.

    dimanche 8 juillet 2012

    La rentrée se prépare !

    Le 20 Septembre  chez l'Atalante : 

    Hide*Out d’Andreas Eschbach 
    Un thriller de science-fiction palpitant, à la fois roman d’action et histoire d’amour, d’autant plus oppressant que les technologies que l’auteur décrit sont déjà à portée de main.
    Hide*Out fait suite aux événements qui se sont joués dans Black*Out.
     

    Vers la lumière d’Andreï Dyakov 
    Dans les profondeurs du métro de Saint-Pétersbourg où la mort revêt de multiples visages, une expédition vers la surface va être armée. Une lumière a été aperçue du côté de Kronstadt, est-ce un signal de la fameuse Arche de salut dont parlent tant de sectaires disséminés à travers tout le métropolitain ?
    Vers la lumière est le premier roman traduit du projet Univers de Métro 2033.
     

    L’Empire du sommeil de Sylvie Denis 
    Après La saison des singes, à la fois roman d’aventures et de suspense et réflexion sur le rôle de la technoscience, Sylvie Denis signe le deuxième tome de son diptyque. 



    J'aurais également le grand plaisir d'être au sommaire de Fiction n°15 avec une nouvelle comment dire, euh… bizarre. En compagnie (excusez du peu !) de Sara Doke, Cédric Ferrand, Timothée Rey, Michael Alexander, Paolo Bacigalupi, Peter S. Beagle, Richard Bowes, Jeffrey Ford, Ted Kosmatka, Heather Lindsley, Alex Irvine, Benjamin Rosenbaum, Geoff Ryman et Colville Petipont.


    jeudi 24 mai 2012

    Scarabée…

    au dos de malachite iridescente
    au ventre de cuivre poli
    capturé par le chat (bête égyptienne pourtant, comme toi)
    qui n'est pas une mécanique mais un animal
    devenu steampunk par la grâce du zeitgeist
    et rendu à la nature par celle d'un gobelet en plastique pour bébé oublié par des amis…

    vendredi 23 mars 2012

    mardi 21 février 2012

    lundi 20 février 2012

    Pétition en ligne.

    Pour:Assemblée nationale française

    Mesdames et messieurs les députés,
    Le 13 février, le Sénat a adopté une proposition de loi relative à l’exploitation numérique des livres indisponibles du XXe siècle que vous aviez approuvée en première lecture le 19 janvier.
    Cette loi vise à rendre accessible sous forme numérique l’ensemble de la production littéraire française du XXe siècle dès lors que les œuvres ne sont plus exploitées commercialement. Elle prévoit que la BnF recenserait dans une banque de données publique l’ensemble desdites œuvres dont l’exploitation serait gérée par une Société de perception et de répartition des droits (SRPD) qui assurerait, de façon paritaire, une rémunération aux éditeurs et aux auteurs.
    Vous allez être prochainement appelés à voter cette loi pour adoption définitive.
    Après lecture attentive, il nous apparait que ce texte ne répond pas à l’objectif affiché de concilier la protection des auteurs et l’accès de tous aux ouvrages considérés comme introuvables. Au contraire il dévoie le droit d’auteur défini par le Code de la Propriété Intellectuelle, sans offrir la moindre garantie à tous les lecteurs de pouvoir accéder aux ouvrages dans des conditions raisonnables.
    Il est entendu que, par « auteurs », nous désignons ici les écrivains, les traducteurs, les dessinateurs et les illustrateurs, auxquels sont évidemment liés leurs ayants droit.
    Pour rappel, le droit d’auteur est inaliénable et confère aux auteurs et à leurs ayants droit la libre disposition de leur œuvre et de ses exploitations. C’est, entre autres, pour cette raison que vous avez statué sur le droit de copie et sur ce qu’il est convenu d’appeler piratage en matière d’œuvres numériques.
    Selon le projet de loi, les auteurs ou ayants droit auraient obligation de s'opposer à l'inscription de leur œuvre sur la base de données, ce qui revient à effectuer une confiscation automatique de la propriété des auteurs et ayants droit, avec une possibilité très limitée de rétraction par les propriétaires légitimes des œuvres. Il s’agit donc d’une remise en question du droit d’auteur inaliénable.
    Pour information, il est rarissime que l’indisponibilité d’un ouvrage ressortisse à la volonté délibérée de l’auteur ou de ses ayants droit. Dans une immense majorité des cas, elle est le fait des éditeurs auxquels les auteurs ont cédé le droit d’exploitation commerciale et qui ont cessé d’exploiter ce droit sans toutefois leur en rendre l’usage. Or, le projet de loi que vous allez réexaminer prévoit que l’éditeur en défaut de commercialisation bénéficie au même titre que l’auteur des dispositions de la loi.
    Pour réflexion, il arrive également qu’un auteur ne souhaite pas que tel ou tel de ses ouvrages soient remis dans les circuits de diffusion, par exemple parce qu’il a depuis publié un autre ouvrage plus complet auquel la publication numérique du précédent ferait concurrence.
    L’auteur seul – ou à défaut ses ayants droit – peut décider d’une nouvelle diffusion de son œuvre. Tout éditeur – numérique ou papier – qui souhaiterait exploiter son œuvre se doit en premier chef de lui proposer un contrat.
    Pour comble, la facture générée par la collecte des données et les frais de fonctionnement des sociétés agréées aurait un coût important qui rejaillirait directement sur le prix de vente des ouvrages ainsi exploités et sur la rémunération des auteurs, entraînant l’un à la hausse et l’autre à la baisse.
    En conclusion, bien que, en cette période pré-électorale, nous vous savons fort occupés par la multiplication des textes qui vous sont soumis, nous vous appelons à reconsidérer votre position, au regard des achoppements que nous vous exposons, et à rejeter purement et simplement cette proposition de loi qui ne ferait qu’instituer un piratage officiel et général des œuvres littéraires du XXe siècle sous la forme d’une atteinte sans précédent au droit de propriété, ici celui des auteurs.

    Collectif d’auteurs « Le droit du serf »
    pour signer, aller ici

    Pétition Publique - La pétition a été signée avec succès.

    Un article du Monde :

    ""Il nous apparaît que ce texte ne répond pas à l'objectif affiché de concilier la protection des auteurs et l'accès de tous aux ouvrages considérés comme introuvables", expliquent les signataires de la pétition, estimant que ni l'Etat ni les éditeurs ne possèdent les droits numériques sur ces œuvres. "Il est impératif que les contrats soient tous revus avec les auteurs et ayants droit pour que cette numérisation de masse soit possible", font-ils également valoir." 


    lire la suite

    mercredi 1 février 2012

    Du numérique comme s'il en pleuvait…

    Fin de la disponibilité de ma nouvelle holmesienne sur le site du Bélial. Je songe à la remettre en circulation d'une manière ou d'une autre, le fichier est quasi prêt, c'est juste une question de temps.
    À la place, une nouvelle de Jérôme Noirez, qui lorsqu'il ne parle pas de SF est un auteur que vous auriez tort de rater…

    Sinon, Actu SF se lance aussi dans le numérique !

    Et pour les anglo-parleurs seulement, voici Daily Science-Fiction, une revue en ligne qui vous propose de recevoir une nouvelle de SF (et assimilés) dans votre boîte mail tous les jours. Gratuitement. Hier soir, j'ai lu une excellente short-short d'Eric Brown (attention, les nouvelles envoyées par mail ne sont pas mise en ligne tout de suite ! ), mais avec un texte par jour, cela laisse beaucoup d'auteurs à découvrir.

    lundi 23 janvier 2012

    mardi 17 janvier 2012

    Et pour quelques planètes de plus…

    Toujours d'humeur spatiale, je me dis que la SF, c'est en fin de compte de la connaissance-fiction. De la fiction qui prend en compte ce que l'homme apprend, sur lui et sur le monde, et sur ce qu'il fait de ce qu'il apprends.

    En ce moment, on apprends qu' : Il y aurait des millions de planètes avec double coucher de soleil.

    Et que : On a peut-être découvert une exosaturne géante

    En outre, les planètes extra-solaires ne ressembleront pas toujours à ce qu'on avait imaginé. Ce qui n'est pas surprenant. L'univers est une sorte d'ordinateur géant qui a combiné des milliards d'atomes et de molécules pendant des milliards d'années. Aucune chance qu'un cerveau humain puisse le battre. Mais il peut s'en inspirer.

    Re-thinking an Alien World - NASA Science


    Aaah, mais diront certains, tout ça va trop vite, ce qu'on écrit finira par être démodé. Ben oui. Tout fini par être démodé. Ou pas. Ou plus ou moins, selon les époques et les gens. Or donc, Edgar Rice Burroughs a écrit les aventures de John Carter bien avant qu'on sache à quoi ressemblait vraiment Mars. Maintenant on sait. Et il il nous reste les livres pour connaître ce qui a fait rêver des lecteurs de Burroughs. Je suis en train de lire le premier (avant la sortie du film, me suis-je dis, c'est le bon moment) : je ne savais pas à quoi m'attendre, je n'avais jamais lu aucun texte de lui. Eh bien, c'est très agréable. Pas d'un suspense insoutenable, mais quel plaisir ces créatures bizarres et cette Mars déserte et pourtant vivante comme on ne peut plus l'imaginer aujourd'hui.






    dimanche 15 janvier 2012

    Le petit supplément de la mère Denis du dimanche, n° 10




    Non, le petit supplément n'est pas décédé, il était juste endormi. Assez profondément.

    Je me retrouve, en ce début d'année, dans la situation finalement assez rare d'être entre deux traductions (plus précisément, entre le tome 3 et le tome 4 des aventures de Mlle Tarabotti) et de n'avoir à travailler que sur l'Empire du sommeil, la suite de la Saison des singes.
    Et ça avance. Ça n'avance jamais aussi vite que je voudrais que ça avance, parce que je suis une impatiente qui doute : je voudrais que ça soit fini, mais je peux passer une journée entière à trouver autre chose à faire pour n'écrire que le soir.
    D'où le bistrot.
    Le bistrot ne sert pas à faire l'auteur qui écrit au bistrot, le bistrot sert à ne pas être dans son bureau où j'ai été pendant des heures et des heures et qui est donc saturé d'ondes pas nécessairement bonnes (pas que je crois aux ondes, mais vous voyez ce que je veux dire). Le bistrot sert à ne pas avoir internet et, quand on lève le nez (je lève tout le temps le nez), à regarder les couples de retraités ou de touristes anglais qui boivent un café, ou la petite famille qui s'y rencontre toutes les semaines ou presque, ou les jolies jeunes filles qui sont en terrasse (un 14 janvier !).
    Le bistrot est bien plus efficace que n'importe quel bidule qui m'empêche de me connecter parce que le bistrot est une bulle de détente, genre je me fais croire que je ne travaille pas, alors qu'en fait, si.

    L'Empire, dans sa deuxième moitié, se déroulant en partie dans l'espaaaace, j'ai mis ceci comme économiseur d'écran pour avoir de belles images sous les yeux quand je ne suis pas au bistrot. (Ah oui, j'écris mon premier jet à la main, et je tape  ensuite : le fait de retaper donne un premier recul sur le texte et une première réécriture. C'est un système qui me convient depuis des années.)

    Ayant écrit une nouvelle hyper-courte (5700 signes) pour la première fois depuis des années, je l'ai traduite en anglais aussitôt.
    Braves gens qui vous demandez pourquoi les anglophones produisent autant de bons textes dans les genres qui nous intéressent, allez voir Duotrope. C'est un site qui recense les marchés pour textes de fiction et poésie. On peut y rechercher un magazine ou une revue ou envoyer des textes selon un certain nombre de critères, comme le type de paiement, le genre, le sous-genre, le style, etc. En gardant toujours le critère "pro-payment", et si je ne classe pas le texte en question dans "expérimental" (ce qu'il est probablement, mais "expérimental", dans nos contextes, ça peut s'étendre à de drôles de choses ), j'obtiens entre 3 et 45 marchés potentiels.

    Sinon, de temps en temps, je me demande qui est le type, ou la nana, qui a décidé que le petit bonhomme qui construit les maisons dans Cityville donnerait huit coups de marteau, et pas six, ou neuf. Parce que, c'est quand même étrange et mystérieux, non, comme boulot.

    mardi 3 janvier 2012

    Ça ne roule pas, ça vole…

    Controlled Quantum Levitation on a Wipe'Out Track - YouTube


    Une nouvelle à lire pour commencer l'année ! C'est chez le Bélial, ici.

    lundi 2 janvier 2012

    Entendu tout à l'heure en allant à la poste (des mecs dans la trentaine à la terrasse du café où je vais…) :
    « … bonne année…
    — … et bonne santé, pour le reste on se démerdera. »

    Suis d'accord.

    Une critique de Pélerinage.

    http://www.traqueur-stellaire.net/2012/01/pelerinage-sylvie-denis/

    Rechercher dans ce blog