lundi 31 mars 2008

Prospectives…

Parfois le surf sur le net conduit à se dire que nous sommes en train de créer un monstre dont on ne voit pas le bout. Parce que de vieux réflexes de lecteurs de livres nous soufflent qu'un texte a une fin, on pense inconsciemment, en se promenant de lien en lien, qu'on va arriver au bout, à la fin, c'est à dire, à quelque chose qui rassasierait définitivement l'éponge à information logée dans ma tête. Sauf que… sauf que sur le net, il n'y a pas de fin, puisque c'est un espace qui se crée sans cesse. On aura beau surfer, on n'arrivera jamais au bout.

Mais parfois, on tombe sur un site ou un blog vraiment intéressant et on se dit qu'on est quand même arrivé quelque part.
Donc, pendant que d'aucuns déclament la mort de la SF, des vrais gens du vrai monde réfléchissent comme devrait le faire quiconque se pique de croire ou de penser quoi que ce soit sur la fiction extrapolative :

CATASTROPHIC CITIES

Catastrophic Cities est un programme de réflexions sur les conséquences des "catastrophes naturelles, industrielles ou armées sur nos façons de penser, d'imaginer et donc de concevoir les villes de demain.
Et si les inondations devenaient un phénomène récurrent ?
Et si le réchauffement planétaire nous obligeait à intégrer tous les phénomènes extrêmes pour penser la ville ?
Et si les menaces terroristes devenaient banales ?
Et si dans vingt ans la situation israélienne se généralisait en Europe?
Et si on assistait en Amérique du Sud à un narco-urbanisme ?
Et si on ne pouvait réfléchir à l'urbain sans intégrer les nouvelles violences armées ?
Et si les catastrophes naturelles ou militaires devenaient un bon biais pour penser le futur ?
Bref, et si au lieu de toujours positiver le futur, on essayait plutôt d'intégrer les nouvelles menaces pour réfléchir à l'urbain du XXI° siècle ?

C'est pour tenter de répondre à ces questions, que nous avons lancé le programme Catastrophic Cities, afin d'enrichir nos réflexions prospectives sur les villes et les nouveaux modes de vies.



De quoi s'agit-il ? De notes jetées au cours d'un atelier d'écriture où l'on aurait voulu trouver des points de départs à quelques textes de SF.
Pas du tout.
Le "et si" est celui de Transit-city "programme de réflexion prospective sur la ville et les modes de vie." Le blog n'est pas moins intéressant. Certes, François Bellanger, son auteur, est un sociologue et Transit Consulting son cabinet-conseil.
Quelque chose me dit que nous ne devons pas mettre les mêmes bulletins de vote dans les urnes républicaines… Mais, mais… justement. N'est-il pas légèrement agaçant de constater que ce type de réflexion, qui devrait être (entre autres éléments) la base de textes de fiction se retrouve probablement à générer des campagnes de pub et autres idioties visant à nous faire passer notre vie à acheter des monceaux de conneries ?

Mais pourquoi je m'énerve, moi ?
Les faits sont là, disponibles pour tout un chacun.
La SF n'est pas morte. La SF est à réinventer en regardant notre monde tel qu'il est.
Et le reste est littérature…

lundi 24 mars 2008

Jardin, Pâques, verticalité…


(The Egg comes from here. Thank you.)

Je n'ai pas cherché d'œufs à Pâques quand j'étais môme.C'était pas un truc qu'on faisait. Comme Halloween. Mais j'en ai mangé. Plein.

Patrick Blanc crée des jardins verticaux pas virtuels du tout.

Comment on fait pour y cacher et y chercher les œufs ? Sur Terre, bien sûr, parce qu'en apesanteur, ça serait top…

mardi 18 mars 2008

Pour Chantal Sébire

Tremblements du corps ou de l'âme, il n'existe pas de sismographe humain qui permette à qui me regarde d'arriver à une évaluation de ma douleur plus précise que celle, foudroyante, de mon esprit !
Toute la science hasardeuse des hommes n'est pas supérieure à la connaissance immédiate que je puis avoir de mon être.Je suis seul juge de ce qui est en moi.

Antonin Artaud.

mercredi 12 mars 2008

Alpha Centauri or die !



Je trouve le site Techno-Science plus lisible, plus léger et sur certains sujets comme l'architecture plus intéressant que Futura-Science.
Voici un article que tout amateur de SF devrait lire.
Sur le sujet des exo-planètes, nous en sommes au même point que Galilée lorsqu'il a commencé à observer le système solaire avec sa lunette. C'est fascinant, non ? Bon, qui écrit la première histoire se déroulant sur la possible planète se trouvant dans le système d'Alpha du Centaure ? En intégrant les données de l'article, bien sûr, sinon c'est pas de jeu.

dimanche 9 mars 2008

Le futur sera mou (5)



Or donc, hier, je me rends compte que nous sommes le 8 mars, et que tiens, ce serait une occasion de terminer l'image qui se trouve au dessus, dont acte, sauf que blogger était hors service. Donc, c'est le 8 mars en retard, tant pis, de toute façon c'est toujours la semaine du mou, alors…

dimanche 2 mars 2008

Le futur sera mou (3)



Appliquée sur la cornée, cette lentille, portant un circuit électronique transparent, peut afficher une image ou quelques mots grâce à des diodes. Voilà de quoi créer un afficheur portable, par exemple pour les militaires, ou encore un analyseur de la composition du sang. Cette petite merveille n'est toutefois pas encore au point : il manque les piles !


La suite ici

samedi 1 mars 2008

Le futur sera mou (2)

Oui, c'est ma semaine du mou.

Si j'étais à New York, j'irai voir Design and the elastic mind, une expo sur les concepts du design du futur. Ou les futurs concepts du design. Ou le design des concepts futurs. Enfin bref. Interface un peu lourde pour mon ordinateur et son petit écran, contenu passionnant.



Note : j'ai un portable. Un truc pas cher, sans forfait et qui ne fait pas de photos. C'est idiot d'avoir autre chose quand on est tout le temps chez soi. Dans le train, quand je me promène, ou quand je m'assois à une terrasse de café, je regarde les gens tripoter leurs bidules high-tech et j'écoute leurs conversations. Je me fiche qu'ils étalent leur vie privée en public (c'est leur problème). J'adore écouter les gens et attraper au vol des bribes de leurs vies. Le fait que nous puissions parler ainsi devant des étrangers montre deux choses : nous nous sentons entourés d'inconnus et nous nous moquons de ce qu'ils peuvent penser de ces conversations étalées au grand jour ; nous avons besoin de le faire pour démontrer que nous avons "une vie", des "relations", des "amis"etc. Amusante époque.

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